Problèmes d’immigration étudiants des collèges privés à venir. - Canadahebdo

Problèmes d’immigration étudiants des collèges privés à venir.

Une formation de courte durée dans un collège privé non-subventionné au Québec ne sera bientôt plus une porte d’entrée pour immigrer au Canada.

Les gouvernements du Québec et d’Ottawa ont décidé de repenser l’accès au permis de travail post-diplôme des étudiants étrangers. Diplôme qui a permis aux étudiants de rester et de travailler pendant plusieurs années au Canada.

Selon les investigations une guerre commerciale est éclatée entre les établissements, privés qui utilisent différents incitatifs pour convaincre les étudiants Indiens à débourser plus de 25 000 $ afin d’obtenir soit un diplôme d’études collégiales (DEC), un diplôme d’études professionnelle (DEP) ou une attestation d’études collégiales (AEC).      Le gouvernement Legault avait promis « d’étendre ses vérifications » vis-à-vis d’établissements privés qui se spécialisent dans le recrutement d’étudiants indiens.

« L’enquête a révélé des enjeux d’intégrité dans les façons de recruter les étudiants internationaux par certaines institutions privées au Québec. Ça m’apparaît extrêmement important de s’assurer d’une meilleure intégrité de notre système. » a fait savoir Jean Boulet, ministre québécois de l’Immigration.

Le Québec est la seule province du Canada qui donne le permis de travail après la réussite d’un diplôme d’études professionnelles (DEP) d’au moins 900 heures ou d’une attestation d’études collégiales (AEC).

La possibilité d’avoir un tel permis était l’un des arguments promotionnels de plusieurs établissements non subventionnés et firmes de recrutement du Québec. Le ministre Boulet, va changer les règles de l’immigration des étudiants étrangers qui fréquentent un établissement privé non subventionné.

Selon le ministre, ce resserrement des règles, rentrera en vigueur dès le 1er septembre 2023. « Toutes les personnes qui ont complété leurs études avant cette date pourront avoir accès à ce permis ». Donc, après cette date, seules les personnes diplômées d’un programme d’études subventionné pourront avoir accès au permis de travail, qui bien entendu ouvre la porte à une résidence permanente.

«Désormais, les étudiants internationaux ne sont plus intéressés à venir au Québec. La nouvelle loi réduira à zéro le nombre d’étudiants internationaux. Les collèges privés leur dernier souffle», affirme Cyrus Shani, le patron de Collège Canada. Le Collège Canada est un établissement privé non subventionnés du Québec très important. Beaucoup d’étudiants indiens ont déjà fréquenté le Collège Canada et ainsi que d’autres collèges au Québec.

Pour l’année 2020-2021, le réseau collégial a permis environ 12 000 Indiens se sont inscrits dans un établissement québécois, 3000 Français et 700 Chinois, selon des données du ministère de l’enseignement supérieur.

Les chiffres fournis par Ottawa, nous disent que le nombre d’étudiants étrangers qui ont un permis de travail post-diplôme venant d’un établissement non subventionné au Québec a explosé ces dernières années.

En 2016-2018, le nombre d’étudiants était de 4900. Entre 2019 et 2021, le nombre de permis délivrés a augmenté à 11 500. En parallèle, le nombre de collèges privés non subventionnés a aussi connu une augmentation. En 2015 le nombre de collège était à 28 tandis qu’en 2020 le nombre est à 49.

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